- bourrelé
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I.⇒BOURRELÉ, ÉE, part. passé et adj.I.— Part. passé de bourreler1.II.— Adj. Rembourré, formant des bourrelets, des renflements :• Elle avait les joues pleines, le nez étroit, rosé, la lèvre supérieure saillante et bourrelée, le menton bref; ...ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, p. 61.STAT. — Fréq. abs. littér. :3.II.⇒BOURRELÉ, ÉE, part. passé et adj.I.— Part. passé de bourreler2 [Surtout dans l'expr. bourrelé de remords]. (Femme) bourrelée de soupçons (FROMENTIN, Dominique, 1863, p. 270). Être bourrelé d'affaires être chargé de travail je suis bourrelé d' affaires, et, d' ici à un mois et demi, je suis incapable de vous écrire une ligne, (BALZAC, Correspondance, t. 1, 1822, p. 204) :• 1. Christophe regardait à la dérobée le visage blême et gonflé de sa mère, et il était bourrelé de remords; mais décidé à partir, et sachant qu'il y allait de sa vie, il souhaitait lâchement d'être déjà parti, pour s'enfuir de ses remords.R. ROLLAND, Jean-Christophe, La Révolte, 1907, p. 604.II.— Adj. Tourmenté, en proie à la torture morale. Une âme, une conscience bourrelée, un scélérat bourrelé; ces négateurs anxieux, bourrelés (BERNANOS, L'Imposture, 1927, p. 460) :• 2. Cet homme-là a tant d'affaires, pensez donc. Il a toujours la tête si bourrelée!LECLERCQ, Proverbes dramatiques, Le Savetier et le financier ou Contentement passe richesse, 1835, IV, p. 216.STAT. — Fréq. abs. littér. :45.
Encyclopédie Universelle. 2012.